lundi 1 février 2010

Safari d'éléphants, Bamboo Rafting et Long Neck


Aujourd'hui c'est la découverte des environs de Chiang Mai par le biais d'un safari organisé d'activités  fort différentes les unes des autres.

La visite d'une ferme d'orchidée et de papillons est notre premier arrêt.  Les amateurs de beautés horticoles sont servis à souhait.  Le but de la ferme est la préservation des espèces d'orchidées misent en danger par la déforestation.  Il en existe plus de 450 espèces différentes.





















Les femmes girafes de la tribu Padaung

Voilà une visite qui suscite la discussion et ne fait pas l'unanimité.  Certains prétendent que c'est de les réduire à un zoo humain que de les visiter.  C'est d'exploîter ce que l'on percoit être la "misère de cette tribu".  D'autres que la meilleure façon de les aider c'est de les visiter.  Bien que modeste les revenus ainsi perçus améliorent leur condition de vie. 


 La majorité de ces tribus sont originaires de Birmanie et installées près de Mae Hong Son au nord-ouest de la Thaïlande.  Celle-ci les considèrent comme des réfugiés.  Ils vivent pauvrement de leur artisanat et ne sont pas mixés à la société thai.



















À environ 15 km de Chiang Mai on retrouve une mini réplique d'une tribu Padaung.  Ils se sont installés à cet endroit parce que plus fréquenté par les touristes étant plus près de Chiang Mai. Ce sont eux que nous visitons. 

 











D'où vient cette coûtume des femmes à long cou?  Plusieurs hypothèses sans qu'aucune ne s'impose vraiment:
1-  Empêcher que les tigres ne les tuent en les trainant par le cou
2-  Décourager les marchands d'esclaves de s'en emparer parce que moins intéressantes
3-  Un long cou est une marque de beauté et de santé ce qui favorise de trouver un mari.  Il y a d'ailleurs   une autre pratique consistant à placer un anneau dans le lobe de l'oreille et à le changer par un de plus en plus gros, ceci par souci d'esthétique féminin. 
4- Punir celle coupable d'adultère en leur enlevant les anneaux ce qui les condamnent à rester coucher.  Explication contestée par des sociologues parce que l'adultère est à peu près absent chez les Padaung.

Quoi qu'il en soit, nous les avons visité, pris des photos et à chaque fois payés.  Pour nous, c'est une façon de les aider. 












Une autre visite fort appréciée est le spectacle donné par les éléphants












 C'est à peine croyable ce qu'on arrive à faire faire à ces animaux qui de prime abord apparaissent un peu balourd.  Nous constatons qu'ils sont d'une agilité surprenante que beaucoup d'entre nous pourraient leur envier  Autre surprise, c'est la capacité de certains à peindre Nous avons vu, de nos yeux vu, un éléphant peindre un éléphant avec une réussite que votre humble auteur aurait été bien incapable de réussir.  Il a même signé son nom : Suda.  Après pareil performance, nous étions près à monter à dos d'éléphants.



C'est donc sur le dos de ces pachydermes que nous avons médité sur nos Q.I. respectif.  Nous avons finalement abandonné cette réflexion par peur des résultats.  Imaginez si, à terme, il avait fallu renverser les rôles et que ce soient les éléphants qui se promènent sur notre dos....Ouf!!!!!
































Nous finissons la journée de façon fort relax par une descente en radeau de bambou


En fait, le groupe est divisé sur deux radeaux: l'un avec 3 passagers et l'autre six.  Nous faisons partis du groupe de 6 qui suit l'autre radeau.  Au fil de l'eau, après 30 minutes, c'est tellement calme que plusieurs sont dans un état près de la somnolence.  Tout à coup, c'est l'excitation, le radeau du devant est en train de se séparer en deux, la partie supérieure se détache de l'inférieure.  Les 3 passagers ont les pieds dans l'eau (ils portaient des espadrilles). Pas de serpents en vue, rien de dangereux, la rivière a de 15 à 24 pouces d'eau. C'est excitant quand même!  Notre radeau vient éperonner le radeau naufragé ce qui permet un transfert de passagers mais ce surplus de poids immobilise notre radeau sur le fond tandis que les deux partis de l'autre partent à la dérive.  Le guide parvient finalement à les immobiliser et aidé de l'autre guide, ils tentent de replacer les deux parties ensembles sans succès.  Finalement un britannique et moi allons, pieds nus, donner un coup de main.  Le bambou imbibé d'eau est d'une pesanteur surprenante.  Replacés plus ou moins ensemble, je monte sur le radeau naufragé et avec la perche de bambou commence à diriger le radeau naufragé, avec un seul passager, vers son lieu d'arrivée.  Le guide suivant, à l'arrière, en surveillant que le radeau demeure d'une seule pièce.
Le second radeau soulagé du poids de deux passagers a pu reprendre la descente.  C'est ainsi que 15 minutes plus tard se termine la balade dans l'excitation et avec les pieds mouillés.


Somme toute la journée a été variée, agréable et l'imprévu du naufrage rafraîchissant. Ce fait inattendu a ajouté du piquant pour conclure le safari.


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